Que pensent les Anges de nous?Michael Pinson est un personnage que j'apprécie beaucoup, allez savoir pourquoi. Alors le suivre dans sa découverte du pays des Anges: Quel bonheur ! De plus, il n'y a pas que lui qu'on retrouve au paradis puisque plusieurs de ses anciens amis explorateurs ont eu aussi passé la frontière de la mort (Pour mon plus grand plaisir, car que serait Michael sans son acolyte de toujours, Raoul ?).
Quelle est leur vision de notre espèce grouillant sur la terre?
Michael Pinson, ex-thanatonaute, a réussi à passer de l'autre côté. D'humain réincarné, il est devenu Ange. Un boulot à plein temps. Lieu d'exercice: le Paradis. Passé le premier choc, Michael se rend compte qu'être un Ange n'est pas une partie de plaisir. D'autant qu'il a la charge de trois mortels plutôt coriaces. Venus, une actrice américaine sujette aux migraines, Igor, un soldat Russe roi du poker et Jacques, un angoissé chronique. Qui plus est, son mentor (Edmond Wells) lui a bien spécifié que son devoir d'Ange était d'exaucer tous leurs voeux, aussi aberrants soient-ils!Mais Michael, insatiable explorateur, a gardé de sa vie précédente un goût pour l'aventure. Ange rebelle, il s'est fixé un autre but: découvrir l'au-delà et l'au-delà de l'au-delà. Et peut-être pénétrer le monde encore au-dessus, celui des Dieux.
A ceux-là, nous rajoutons quelques nouveaux personnages plus intéressants les uns que les autres : Un Edmond Wells qu'on découvre enfin en dehors de sa fameuse "Encyclopédie du savoir relatif et absolu" (toujours semée de-ci de-là entre deux chapitres"), des personnalités connues reconverties en Anges... Et les trois humains dont Michael a la charge : Jacques, Vénus et Igor. Ha, qu'est-ce que j'ai adoré suivre leur évolution à ces trois là !
Même si je trouve les explorations de Michael, Raoul et leurs amis passionnantes, je dois avouer que dans ce roman, j'étais plus impatiente de retrouver les trois "clients" que de savoir ce que nos deux héros allaient découvrir. J'ai trouvé Jacques, Vénus et Igor fascinants. Et je ne sais pas pourquoi mais une partie de Jacques m'a fait penser à Bernard Werber. Non que l'auteur m'apparaisse comme un angoissé fainéant, loin de là. Mais en voyant comment le personnage étudiait les rats pour en faire un roman, je me suis imaginé Bernard devant une fourmilière. Je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement!
Une chose que j'apprécie énormément dans cette saga, ce sont les références aux autres livres de l'auteur, à ses autres personnages. Jacques Nemrod... Hum hum, j'ai déjà lu ce nom quelque part... Toujours Jacques, qui écrit un livre sur le paradis... Les références aux échecs et au cerveau... Bref, autant de petit clins d'oeil que j'ai apprécié d'autant plus que j'ai déjà lu tous les autres romans de M. Werber.
Quelques citations :
- C'est l'histoire d'un type renversé par un camion. Il se relève et alors il est renversé par une moto. Il se relève et alors il y a un cheval qui l'envoie valser. Il se relève et alors il se prend un avion en pleine figure. A ce moment, il y a quelqu'un qui crie "Arrêtez le manège, il y a un blessé !"
- Allons jusqu'au bout de nos erreurs sinon nous ne saurons jamais pourquoi il ne fallait pas les commettre.
- Parent, c'est un métier dans lequell il est impossible de réussir. Il faut se contenter de faire le moins de mal possible.
Ma note : 5/5 (Coup de coeur)
Livre lu dans le cadre du challenge "E-Challenge, passons au numérique (1)"
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