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mercredi 15 octobre 2014

La voix de la Terre de Bernard Werber

Un troisième et dernier Tome passionnant qui commence assez fort et qui tient en haleine du début à la fin même si je lui ai trouvé parfois quelques petites longueurs. Il reste cependant un coup de cœur de par l'action et le sujet qui, à nouveau, fait réfléchir.
7 joueurs, 7 visions du futur. Chacun tente d'influencer l'avenir. Mais c'est sans compter sur le 8e joueur, notre mère la Terre, qui n'a pas dit son dernier mot ...
Ça fait un an que j'attendais cette suite et cette fois-ci, je n'ai pas tardé avant de me le procurer et de m'y plonger avec avidité ! C'est qu'on est directement dedans, dès la première page ! Autant j'avais peur de ne pas me souvenir des deux Tomes précédents, autant j'ai été happée par ce 3ème volet sans avoir eu le temps de m'en rendre compte ! J'ai d'ailleurs eu l'impression qu'on pouvait très bien lire "La voix de la Terre" sans avoir découvert les deux autres avant. Bref, tout ça pour dire qu'il est tellement bien écrit que les choses importantes passée nous sont rappelées en temps et en heure afin de nous facilité la lecture de cette "suite et fin".

Depuis le premier Tome déjà, Gaïa est assez présente, mais c'est dans ce dernier volet qu'elle l'est le plus ! De personnage secondaire, elle passe au premier plan. Notre planète a découvert certaines choses et de ce fait, elle ne veut plus rester inactive. Cette fois, elle a vraiment besoin d'entrer en contact avec nous les humains (ses "parasites") afin de nous faire comprendre ce qu'elle attend de nous. Et c'est ça que j'ai apprécié ! Cette interaction avec la Terre ! Quelle bonne idée l'auteur a eue ! Il fallait vraiment y penser à faire intervenir notre planète. J'ai vraiment adoré les réflexions que ce sujet a provoqué chez moi. Et oui, notre Terre existe, elle a une conscience et on n'y pense pas, on la saccage, ne pensant qu'à notre bien immédiat, sans voir plus large ! 

J'ai également beaucoup apprécié les parties alternées où l'auteur nous offre des passages de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolut. Il est vrai que dernièrement, je m'étais un peu lassée de ces apports culturels, mais mon intérêt est revenu avec cette lecture-ci. J'ai trouvé ces passages très bien choisis (comme toujours) et très intéressants (même si j'avoue que j'en ai sauté quelques-uns qui me passionnaient moins).

J'ai juste trouvé quelques parties un peu longues. Principalement celles où il était question de politique. Et oui, je déteste ça les échanges entre politicard ! J'ai fait un effort et j'ai essayé de m'accrocher afin de ne rien manquer de l'histoire mais je dois dire que par moment, je lisais sans être réellement présente. Et oui, je n'y peux rien, c'est ma nature, dès que ça parle politique, je m'évade ! Bon, à part ça, les parties de guerres étaient passionnantes et très prenantes ! Je les ai suivies avec beaucoup d'intérêt (et de poils hérissés, lol).

A nouveau, Bernard Werber continue de glisser des références à ses autres œuvres. Et c'est ainsi qu'il rappelle à nos mémoires le fabuleux "Papillon des étoiles" qui, il faut l'avouer, colle très bien dans le thème de cette trilogie et principalement de ce dernier Tome ! J'adore ces petits clins d’œil qui nous font penser à ses autres livres !

En bref, une fin de trilogie presque parfaite ("presque" à cause de ma "phobie" de la politique) que j'aurais dévorée du début à la fin ! De l'action, de la réflexion, des personnages attachants, de la culture, des guerres... un mélange subtilement bien dosé qui fait qu'une fois le livre ouvert, on y reste plongé jusqu'à la dernière page !!!

Quelques citations :
- "Une goutte d'eau peut faire déborder l'océan". Un seul individu porteur d'une idée originale peut en effet changer toute l'histoire de son espèce.
- Si tu veux que quelques chose soit bien fait, fais-le faire par quelqu'un d'autre qui s'y connaît mieux que toi. 
- Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison.
- Plutôt que de se justifier, prendre une initiative qui n'a rien à voir sur un autre sujet, pour faire diversion.
- Nous-mêmes, humains, en tant qu'espèce locataire, nous aurons toujours ce choix :
1) Nous comporter comme des parasites soucieux d'épargner l'hôte qui nous fait vivre
2) Nous comporter comme des bactéries inconscientes qui se fichent de détruire l'hôte du moment qu'elles prolifèrent.

Ma note : 5/5 (Coup de cœur)

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