Menus déroulants

mercredi 21 octobre 2015

Le sixième sommeil de Bernard Werber

Encore un très bon roman de Bernard Werber. On reconnait directement sa plume et j'aime toujours autant le lire ! Cette histoire fait rêver et je suis certaine que l'auteur a étudié son sujet et que, comme d'habitude, derrière la fiction se cache plus de réalité qu'on ne pourrait le penser. Une aventure trépidante au pays du sommeil qui par contre, peut empêcher de dormir tant elle est passionnante !
Phase 1: Assoupissement
Phase 2: Sommeil léger
Phase 3: Sommeil lent
Phase 4: Sommeil très profond
Phase 5: Sommeil paradoxal
Phase 6: Le sixième sommeil, celui de tous les possibles.
Après avoir apprivoisé le monde de la mort (des fourmis, du rire, du cerveau, de la naissance de l'humanité, et j'en passe), Bernard Werber nous entraîne dans une aventure passionnante au pays du sommeil. Jacques, le personnage principal de ce roman est, depuis la naissance, bercé par le sommeil. Ses parents aiment passer par leurs rêves pour résoudre certains de leurs problèmes. De ce fait, dès tout petit, Jacques apprend qu'avec les rêves accompagnés, on peut se défaire de certaines peurs ou d'autres préoccupations plus ou moins importantes.

Même si Jacques ne m'a pas paru plus attachant que ça, j'ai pris beaucoup de plaisir à le suivre dans ses recherches et découvertes. Dans la globalité, je dois dire qu'il y a de l'action et qu'on n'a pas beaucoup l'occasion de s’ennuyer, même si j'ai trouvé certains passages d'explications scientifiques un peu longs (Je ne suis moi-même pas très "scientifique" alors ça a tendance à vite m’assommer).

Tout comme j'ai aimé repousser les limites de la fameuse "Terra Incognita" dans "Les Thanatonautes", j'ai adoré découvrir les différentes phases du sommeil et je suis intriguée par toutes les choses qu'on semble pouvoir faire à travers nos rêves. Comme toujours avec les romans de Bernard Werber, je suis certaine que derrière la fiction se cache plus de réalité qu'on ne pourrait le penser et  je dois avouer que cette lecture m'a donné envie d'en apprendre plus sur le rêve lucide, en espérant pouvoir expérimenter ça un jour ! 

Un petit détail qui m'a vraiment intriguée (au point d'en être devenue une question existentielle pour moi), c'est le nom que Mr. Werber a donné à un de ses personnages plus que secondaire : "Franck Thilliez". Je suppose qu'il n'a pas choisi ce nom au hasard et qu'il connaît l'écrivain du même nom. J'aimerais tellement savoir le pourquoi de ce choix que j'ai d'ailleurs envoyé un tweet à l'auteur, en espérant obtenir une réponse ! Bernard, si vous passez par là, n'hésitez pas à répondre à ma question en commentaire ou alors à m'envoyer un mail (d.severine@hotmail.com).


En plus de cette intrigue passionnante, j'ai beaucoup apprécié de lire le "Postface" ou l'auteur explique son vécu par rapport aux rêves lucides. Il nous parle directement à nous, lecteurs et j'aime beaucoup quand les auteurs font ça.

Bref, encore une petite merveille de réflexion et je n'en attendais pas moins de l'homme qui est, sans hésiter mon auteur numéro un, celui que je conseille à tout va.

Ma note : 4,5/5 (Excellent) 
 
Citations :
- Celui qui na pas voulu quand il le pouvait... ne pourra pas quand il le voudra.
- Romans, poésie, peinture et musique sont les meilleurs ingrédients pour que tu te fasses ta propre cuisine onirique, lui explique sa mère. Ce sont des produits "frais". En revanche, ne regarde pas la télévision. Ça, c'est le fast-food qui donne des rêves "prémâchés" aux goûts artificiellement saturés et qui ne font pas travailler ta créativité naturelle ni ton sens esthétique, seulement tes émotions basiques. Que cela soit un principe global : dans tes rêves, crée tes propres films, ne reproduits pas ceux des autres.
- Les croyances sont le contraire des rêves. Les croyances ferment, les rêves ouvrent.
- Dans la vie, il n'y a pas d'échecs, il n'y a que des réussites ou des leçons.
- Il n'y a que deux sortes de requins, ceux qui ont déjà mangé et ceux qui n'ont pas encore mangé. Le requin n'aime pas l'homme, il l'attaque parce qu'il le confond avec un gros poisson ou avec une otarie. D'ailleurs, il n'en aime pas le goût, en général il le recrache après la première bouchée [...]. Sur cinq cents espèces de requins, seules cinq sont dangereuses. Il y a plus de risques d'être tué par une chute de noix de coco.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire