Léviatemps de Maxime Chattam

Mon premier Maxim Chattam et j'en ai été assez déçue ! L'histoire semblait intéressante (et elle l'est) mais au final, je me suis retrouvée face à un personnage auquel je n'ai pas vraiment accroché. Et malgré les décors et l'époque (qui aident à apprécier l'ambiance), je n'ai pas pu m'y plonger à fond, mon esprit vagabondant toujours à droite à gauche. Je lirais sans doute la suite par curiosité, mais c'est loin d'être dans mes priorités de lecture !

A trop désirer la mort, on finit par trouver pire......Paris, 1900. Guy de Timée, romancier à succès, vit pourtant dans les combles grinçants d’une maison close. Du jour au lendemain, il a tout plaqué : femme, enfant, amis, réussite, et a décidé de se lancer dans un roman policier qui le plongerait dans les bas-fonds de la civilisation. Il veut être confronté au sang et à la violence.Cette mort qu'il désire tant approcher va surgir au milieu de la nuit en la personne de Milaine, jeune prostituée assassinée dans des circonstances particulièrement étranges. Et si elle n’était pas la première ? Qui rode dans les rues de la capitale, dans l’ombre de l’Exposition Universelle ? Quel est le sombre dessein de ce tueur de femme ? Guy va tenter de le découvrir, en compagnie de la mystérieuse Faustine, de l’inspecteur Perotti et d’Yoshito, un sumo japonais déshonoré…Des cercles ésotériques de Paris aux merveilles de l’Exposition universelle, il va peu à peu mettre à jour un terrifiant secret, celui qui fascine tout homme depuis la naissance de la civilisation : le contrôle du temps.

Guy est un personnage assez peu attachant. Personnellement, je ne l'ai pas plus apprécié que ça. Bon heureusement, il n'est pas non plus détestable parce que si non, je n'aurai pas pu lire ce roman. Ce que je n'ai pas apprécié chez lui, c'est qu'il passe son temps à faire des théories tout en se répétant. En tant qu’écrivain, ça peu sembler logique, c'est vrai. Mais dans un livre, ça en fait des descriptions qui n'en finissent plus et ça, j'avoue, ça me lasse vite ! D'autant que lorsqu'il fait le portrait du tueur, Faustine et Perotti sont là, soit pour ne pas comprendre et lui demander des explications en plus, soit pour confirmer ses dires et les répéter. Au final, je me demandais toujours "Bon ok, mais ça serait sympa de bouger aussi, non ?".

Si je n'ai pas accroché au personnage principal, je dois avouer que j'ai fortement apprécié l'ambiance du vieux Paris à l'époque de l'Exposition Universelle. Les rues, les gens en général (surtout les filles, toutes très sympathique), la maison des prostituées... Maxime Chattam nous décrit tellement bien tout ça qu'on s'y croirait vraiment et ce fût la partie positive de ma lecture !

La fin également m'a finalement réveillée... juste dommage qu'il ai fallu attendre aussi longtemps pour enfin être captivée ! Enfin il y a un peu d'action, même si j'ai trouvé que la confrontation avec le méchant s'est déroulée un peu trop vite et trop facilement à mon goût... j'en suis restée un peu frustrée. 

Au final, cette lecture fût divertissante mais elle ne restera sans doute pas dans ma mémoire. Moi qui avait beaucoup entendu parler de Maxime Chattam en bien, j'avoue que j'ai été déçue... mais bon, rassurez-vous, ça ne m'empêchera pas de tenter un autre roman de lui plus tard !

Quelques citations :
- Les hommes amassent les erreurs de leurs vies et créent un monstre qu'ils appellent destin.
- [...] Je suis un homme de mots, de réflexion, je structure, j'élabore, je rédige, mais je ne suis pas un homme d'action ! Je ne sais comment enfin lier toutes ces feuilles clouées à la planche au réel !

Ma note : 2,5/5 (Moyen)

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