Imaginez… Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints. Devant vous, un champ d’éoliennes désert. Soudain le choc, d’une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d’euros, à portée de la main. Que feriez-vous ? Vigo et Sylvain, eux, ont choisi. L’amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom… La Bête.
Un chouette roman policier comme je les aimes. Avec des personnages intéressants (même si je n'en n'ai trouvé aucun plus attachant que ça, à part Lucie, que j'ai vraiment bien appréciée) et des situations qui pourraient être réelles et qui donc, augmentent le stress et la peur. Et oui, ça pourrait arriver à n'importe qui de renverser quelqu'un et de tomber sur un sac rempli d'argent. Et honnêtement, comment réagir ? On a beau se dire qu'on ferait telle ou telle chose, personne ne sait en réalité ce que le stress et la peur nous feraient faire !
Ce que j'ai apprécié aussi, c'est qu'il y a du glauque, du sombre mais que c'est pas complètement dégoûtant quand-même ! L'histoire est intrigante, on entre vite dedans, on a du mal à en décrocher et j'ai presque jubilé à certains passages... Et alors ces fins de chapitre, quel suspense ! Dire qu'en général, j'attends de terminer un chapitre pour fermer le livre, je dois avouer que là, j'avais vraiment du mal, tant Thilliez est fort pour nous donner l'envie de continuer et d'en savoir plus !
En bref, je dirais que j'ai beaucoup apprécié cette lecture, qui, une fois de plus m'a offert une enquête policière intéressante (me réconciliant avec le genre) et pas chiante. Avec ce qu'il faut de détail pour captiver. J'ai bien aimé Lucie et je me réjouis de la retrouver dans d'autres romans du genre ! Car celui-ci n'est certainement pas le dernier de la série Franck Sarko & Lucie Hennebelle que je lirais !
Vite me plonger dans les suivants !!!
Ma note : 4/5 (Très bien)
Quelques citations
- Tu vois, ma nièce, Sophie, a quatre ans. Un jour, je la regarde s'amuser avec une araignée dans le jardin. Le minuscule insecte grimpe sur son bras et la petite rit comme seule savent le faire les enfants. Ses gestes sont déliés, délicats, elle a déjà conscience du rapport des forces et de la fragilité des vies. D'un coup, sa mère arrive et se met à hurler, complètement hystérique, Sophie ouvre grand la bouche, ses yeux écarquillés trahissent son incompréhension. "Que m'arrive-t-il ? Pourquoi maman hurle-t-elle ? Est-ce à cause de cette petite bête ?". La mère saisit alors une serviette, frappe sur le bras de Sophie pour en chasser l'araignée et l'écrase ensuite avec une rage inouïe, ordonnant à sa fille de ne plus jamais approcher d'araignée, que les araignées sont méchantes, dangereuses, et qu'il faut en avoir peur. Il faut en avoir peur, c'est comme ça : Je craint les araignées, tu dois les craindre aussi ! Depuis ce temps, Sophie se met à pleurer à chaque fois qu'elle rencontre une fourmi, un scarabée ou une araignée...
- Tu peux tuer toutes les hirondelles, tu n'empêcheras pas le printemps de revenir.
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